Piwi France

Naissance de Piwi France pour défendre les résistants
Le dépôt des statuts de l’association Piwi France, émanation hexagonale de Piwi International, est en cours. A sa tête, deux figures incontournables de l’introduction des cépages résistants en France : Vincent Pugibet et Jérémie Ducourt.


Créée en 2000, Piwi International a pour but de promouvoir les cépages résistants aux maladies de la vigne. Comptant 350 membres dans 17 pays d’Europe et d’Amérique du Nord, elle accueille une petite sœur : Piwi France, dont les statuts associatifs sont en cours de dépôt. A la tête de cette déclinaison hexagonale : Vincent Pugibet (vigneron languedocien) devrait en être le président et Jérémy Ducourt (vigneron girondin), le vice-président. Sonja Joffray, viticultrice en Beaujolais, s’occupera des relations internationales, son père étant l’un des fondateurs de Piwi International. Enfin, Patrice Bersac (président des Vignerons Franciliens Réunis) devrait s’occuper de la partie juridique.

Mieux étudier la phase de commercialisation
Trois missions principales rythmeront la vie de l’association dont la première est de tisser des ponts entre la recherche et les viticulteurs. « Nous allons formaliser ce que nous faisons déjà : à savoir l’échange d’informations entre les viticulteurs » indique Vincent Pugibet. La seconde mission vise à éclairer sur la partie commerciale. « Si aujourd’hui, la technique est au point, la commercialisation des vins issus de cépages résistants reste à préciser. Il faut que les consommateurs s’y retrouvent » explique Vincent Pugibet qui indique que Piwi France devrait contribuer à un programme de recherche allemand sur le sujet.

Action de défense
Dernière mission, et non des moindres : la défense des cépages résistants. « Ce sera une partie importante » souligne Vincent Pugibet. « Aujourd’hui, le droit de planter des cépages résistants a été tellement réduit que l’on peut considérer qu’il est quasiment interdit d’en planter » poursuit-il. Les cépages non-inscrits peuvent être introduits à titre expérimental à raison de 20 hectares par bassin de production et par variété. « L’Etat limite volontairement la recherche et le développement à titre privé » regrette-t-il amèrement. Piwi France prévoit de passer à l’action. « Ce n’est pas pour moi que je me bats mais pour tous les viticulteurs » déclare Vincent Pugibet, soulignant que des pépiniéristes renommés mais aussi des négociants s’en vont expérimenter les résistants ailleurs : en Italie, en Espagne et même au Maroc.

Sources : Marion Sepeau Ivaldi / www.vitisphere.com

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