Connected Wine

La première capsule connectée dévoile l’étendue de ses capacités.
Réalisée par le groupe d’emballages Amcor et la start-up Selinko, cette innovation se veut autant une interface de sécurisation que de communication et de contrôle de la distribution.


Intégrant une puce électronique sans contact (technologie NFC) à une capsule en complexe (côtés en métal et face supérieure en papier/plastique), la « première capsule de surbouchage connectée » InTact se veut aussi simple d’utilisation que prometteuse dans le panel des services proposés. « Il suffit de poser le smartphone sur la capsule et il y a un premier engagement » annonce fièrement Frédéric Mottiat, vice-président de la start-up belge Selinko, joignant fièrement le geste à la parole sur le salon Vinitech (voir photo). « Ensuite, le consommateur peut choisir de télécharger l’application et avoir la confirmation que la bouteille est originale et qu’elle n’a jamais été ouverte. » Directement reliées à la puce, deux pattes descendent le long de la capsule et peuvent assurer qu’elle n’a pas été tranchée, déplacée ou décollée depuis son conditionnement. Ce qui doit sécuriser le consommateur sur certains marchés « à risque ».

Support d’informations
Reposant sur une technologie bancaire, la capsule InTact doit non seulement lutter contre la contrefaçon, mais aussi permettre de suivre des réseaux de distribution. « Notre technologie de traçabilité peut permettre de suivre précisément des bouteilles, et de vérifier s’il n’y a pas des marchés gris. Où certains acteurs ne respectent pas les règles du jeu » explique Frédéric Mottiat. Les premiers essais d’utilisation d’InTact ont ainsi été réalisés avec le whisky Johnny Walker (groupe Diageo) sur le marché thaïlandais. Sans que l’utilisation du dispositif ne soit identifiée sur les bouteilles.

Les modalités de mise en avant de la technologie restent à l’entiére discrétion du client précise Frédéric Mottiat. Une inscription incitative peut être ajoutée sur la capsule, ou sur l’étiquette, ou sur une carte. Ce qui tranforme la capsule en interface de communication, assurant la connection à une plate-forme dédiée. La puce peut ainsi donner accès au consommateur à toute une série d’informations : caractéristique du vignoble, histoire du domaine, accords mets-vin, actualité du vigneron…

A l’unité, une telle capsule coûte 40 centimes d’euros. Le domaine bourguignon Henri Rebourseau est la première propriété viticole à utiliser cette technologie (sr sa cuvée Grand Cru Clos Vougeot).

Sources : Alexandre Abellan / vitisphere.com

0 réponses

Répondre

Want to join the discussion?
Feel free to contribute!

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *